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Saied: "Nous attendons les audiences malgré le constat d'injustice"

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Le président de la République,  Kais Saied, a souligné la nécessité de demander des comptes publics aux contrevenants et d'accélérer les procédures judiciaires. «Que chacun fasse valoir ses droits et que le pouvoir judiciaire assure son rôle contre les responsables de blanchiment d'argent», a-t-il dit hier, lors d'un Conseil ministériel restreint tenu au Palais de Carthage en présence du chef du gouvernement Ahmed Hachani, du ministre de l’Intérieur Kamel Feki, de la Ministre de la Justice, Leila Jaffel, du ministre des Domaines de l’Etat Mohamed Rekik et de la ministre des Finances Sihem Boughdiri Namsia.

Il a aussi déclaré : "Malheureusement, nous attendons toujours... Des mesures d'opposition doivent être prises pour que justice soit faite."

Le chef de l'Etat s'est étonné de la longueur des délais judiciaires, qui fait perdre leur effet aux décisions rendues.

"Comment une procédure civile peut-elle durer  17 ans ? La personne ayant eu recours à la justice peut décéder entretemps ", a-t-il relevé.  

"Comment un juge peut-il ne pas donner suite à sa décision, obligeant le plaignant à retourner devant la Cour d'appel et à attendre un nouveau tribunal ? Pourquoi doit-il payer le prix de la négligence du juge ?", s'est-il encore demandé.


Saïed a de nouveau appelé les juges à continuer de travailler et à demander des comptes à ceux qui ont commis des crimes contre le pays, les invitant à traiter tous les citoyens sur le même pied d'égalité, pour que la justice prévale dans les palais de justice et que la dignité assurée aux Tunisiens.